La briqueterie d’Aucfer

La briqueterie d’Aucfer a commencé son activité en 1960 avec 12 ouvriers et a fermé en 1947. En 1977, les Meubles Jean Gorin ouvrent ses portes sur le site.

La croix du Perron

La croix du Perron (XVème ou XVIème siècle) porte les armes des familles de Rieux et de Rochefort sur le tout d’Harcourt. Devant la croix se voit une borne romaine.

L’ancien prieuré Saint-Melaine

L’ancien prieuré Saint-Melaine (XVIème siècle), fondé par les sires de Rieux. Ce prieuré paraît avoir été à l’origine un prieuré-cure. Ce qui tend à le prouver, c’est que l’église de Saint-Melaine était à la fois prieurale et paroissiale, c’est que le prieuré était attenant à l’église aussi bien que le presbytère, c’est enfin que la dîme de la paroisse se partageait par moitié entre le prieur et le recteur. Il a rempli, semble-t-il, les fonctions du culte jusqu’à la construction de l’église paroissiale actuelle. Dans ce cas, la fondation du prieuré de Saint-Melaine pourrait bien remonter au XIème siècle.

L’ancienne église

L’ancienne église fut détruite par un bombardement allemand en 1944 (seuls le chœur et le transept restaient debout). Cette ancienne église avait été construite au début du XVIIème siècle : elle était en forme de croix latine, avec des additions de chaque côté du chœur. On y voyait des grandes arcades en tiers-point à double rouleau reposant sur des piliers cylindriques engagés, et d’autres en plein cintre de style Renaissance. Le portail Sud datait de 1664 et le clocher ainsi que sa flèche avaient été construits au XIXème siècle. A l’extérieur de l’ancienne église se trouvait un cadran solaire de 1643, avec l’écu à dix besants d’or de Rieux. La nouvelle église est construite tout en conservant l’ancien transept et le clocher s’élève à l’emplacement de l’ancien chœur. Sur la façade s’ouvre le porche, surmonté d’une tribune dominée par une statue de la Vierge. Le tableau à trois panneaux (peinture sur bois), représentant saint François, saint Etienne et saint Antoine, date du XVIIème siècle. L’église abrite une statue de Françoise d’Amboise (1427-1485), en plâtre polychrome, qui date de la fin du XIXème siècle ;

Les halles

Les halles situées sur l’actuelle place des marronniers et la rue des Trinitaires ont été détruites en 1891.

La rue des Trinitaires

La rue des Trinitaires est l’artère principale du bourg de Rieux la plus dense en termes d’habitations et la plus ancienne. Son nom provient du couvent des Trinitaires bâti non loin de celle-ci. Ces religieux avaient été fondés, en 1198, par saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, et avaient pour but de racheter les chrétiens captifs chez les infidèles. Quelques-uns d’entre eux, ayant été appelés dès l’origine au château de Rieux, Jean Ier leur tailla, en 1345, un bel enclos auprès de sa demeure, fit entreprendre la construction de leur couvent et de leur église et assigna une dotation pour sept religieux (Pr. I. 1456). Son fils Jean II, seigneur de Rieux et de Rochefort, augmenta la fondation, et porta le nombre des religieux à treize, en 1416. — L’église, dédiée à Notre-Dame, renfermait le tombeau du fondateur ; elle avait trois chapelles : celle de la Trinité, celle de Sainte-Marguerite appartenant à la famille de Ressac, et celle de Saint-Nicolas appartenant à la maison de Théhillac. Elle formait avec le couvent et ses dépendances un carré, dont un cloître occupait l’intérieur.